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Enquêtes et Révélations
Poursuivi pour escroquerie foncière , ce proche de Macky Sall, Cheikh Mbacké Ndiaye, s'engage à restituer sous huitaine au plaignant la somme de... 18 millions f cfa en jeu

Et, l'on reparle de ce qu'il est convenu d'appeler "l'affaire Cheikh Mbacke Ndiaye " !
Selon des informations fiables en possession de dakarposte, ce proche collaborateur du chef de file de l'APR, convoqué et auditionné ce jeudi par un enquêteur de la Section de Recherches de la gendarmerie , est finalement rentré libre comme le vent.

Il nous revient qu'aux fins d'éviter une poursuite pénale, Cheikh Mbacké Ndiaye a pris l'engagement écrit noir sur blanc, en toutes lettres, de restituer sous huitaine l'intégralité de la somme de 18 millions f cfa due au plaignant (un commerçant B.S. établi en plein coeur de Dakar-Plateau).

Quid du délit commis? Nos sources, au parfum de cette affaire qui a valu à ce proche collaborateur de l'ex chef de l'Etat une convocation devant les pandores, nous soufflent qu'il lui est reproché d'avoir vendu un terrain non immatriculé, ce qui constitue une infraction gravissime.

L'acte de vente, considéré comme frauduleux , a mis en lumière les pratiques douteuses qui peuvent subvenir dans les transactions immobilières, surtout lorsque celles-ci impliquent des individus influents.


Affaire à suivre ...


SCANDALE AUTOUR DE L’ACHAT DE 2AS PAR AIBD : LES RÉVÉLATIONS ACCABLANTES DU CABINET KPMG
En pleine polémique sur le carnage financier constitué par l’achat de la société d’assistance aéroportuaire 2AS par la société AIBD (Aéroport international Blaise Diagne) SA, et pour alimenter le débat, nous publions de larges extraits du rapport du cabinet KPMG qui a procédé à l’évaluation de 2AS. Pour rappel, KPMG France est un cabinet d’audit qui fait partie des tops 4 dans le monde. C’est en juillet 2022 que le cabinet a reçu la mission d’évaluer la valeur de la société d’assistance 2AS avant sa mise en vente.
Depuis sa création en 2017, avec la fusion des sociétés d’assistance aéroportuaire Aviation Handling Services(AHS) et Sénégal Handling Services (SHS), 2AS s’est imposée comme un acteur clé du paysage aéroportuaire au Sénégal.
Cette initiative, née d’un partenariat entre LAS (LIMAK AIBD SUMMA) et Air Sénégal, a démarré avec un capital social de 100 000 000 FCFA.
En octobre 2022, l’activité de 2AS se diversifiait entre la manutention (63% du chiffre d’affaires), le fret/cargo (19% du chiffre d’affaires) et les services supplémentaires (9% du chiffre d’affaires). 2AS a traité environ 9000 vols en 2021 dont environ 30% étaient des vols pour Air Sénégal. Entre 2020 et 2022, le chiffre d’affaires du secteur fret de 2AS a augmenté de 30%. Par ailleurs, le carnet de commandes de 2AS Technics était principalement occupé par Air Sénégal qui représentait 70% des vols couverts par sa maintenance avec une fréquence de 7 vols par semaine. Les 30% restants étaient répartis entre 8 compagnies aériennes internationales, notamment : Air France, Turkish Airlines, Neos,
Emirates, Iberia, TAP Air Portugal, Vueling et Delta. Sur un total estimé de 9033 vols effectués à l’aéroport de Dakar, 2AS Technics couvrait seulement 57%, soit 6 compagnies. D’après le rapport, l’agrément d’assistance en escale aurait été octroyé exclusivement à 2AS jusqu’à l’atteinte des 3 millions de passagers avec un investissement initial de 5 milliards provenant d’un prêt accordé par LAS (actionnaire majoritaire) à 2AS, rémunéré à un taux de 7%. Des transactions opaques auraient été effectuées pour l’achat d’équipements d’occasion par le biais d’une centrale d’achat appartenant à SUMMA TURIZM, un groupe turc, soulevant des inquiétudes quant à la légalité de ces opérations. Dans le cadre du rachat, AIBD a remboursé le compte courant de 2AS pour un montant de 7 milliards. En échange, Air Sénégal a cédé 25% de ses parts à AIBD, contrairement à ce que déclare
AIBD dans sa réponse, affirmant qu’il était déjà actionnaire. En plus de ces 7 milliards, l’état du Sénégal a fermement négocié le rachat des 51% des parts de LAS dans 2AS pour 12 milliards avec les Turcs. Cela porte le coût total de la transaction à 19 milliards pour les 76% de participation d’AIBD dans le capital de 2AS.
Ce rapport révèle l’existence de deux directions opérationnelles chargées des activités d’assistance en vol et de fret. Trois directions transversales assurant les fonctions de soutien en finance, ressources humaines,achats etlogistique. Trois chefs de département directement rattachés au Directeur Général sont responsables de la Qualité & Sécurité/Sûreté, des Technologies de l’Information & Télécommunications, et du Commerce & Marketing. La branche opérationnelle compte un personnel de 723 personnes, la direction des Opérations est structurée en 4 départements. En sus, l’effectif total de 2AS s’élève à 918 employés dont 500 employés syndiqués parmi les 632 employés permanents. L’état des lieux du matériel de la société d’assistance a aussi été effectué, démontrant l’état de délabrement avancé de la plus grande partie de l’équipement en place.
Selon le rapport KPMG, 60% du matériel de manutention dépasse la limite d’âge recommandée. Ce qui entraîne des pannes récurrentes et des besoins de maintenance. L’âge de l’équipement est aussi supérieur à l’âge recommandé, entraînant des temps d’arrêt sévères. Le rapport souligne que l’équipement est la propriété de 2AS et une partie de celui qui a été acheté d’occasion. «La principale raison pour laquelle les chariots élévateurs ne peuvent pas fonctionner est la difficulté d’approvisionnement en pièces de rechange. Ainsi que l’allocation des créneaux horaires du personnel qui n’est pas uniforme entre 22h00 et 02h00 à l’aéroport AIBD. Ce qui contribue à accroître la demande», révèle le rapport.
Des questions urgentes se posent quant à la valeur réelle de 2AS évaluée par KPMG France, ainsi que sur les raisons ayant poussé le ministère du Transport aérien et du Développement des Infrastructures Aéroportuaires d’alors à négocier ces transactions complexes. De plus, les fonds alloués pour l’acquisition des équipements de servitude qui étaient prévus pour relever la valeur marchande de 2AS d’un montant de 10 milliards qui sont toujours introuvables alors que l’AIBD confirme dans sa réponse cet achat méticuleux à 12 milliards au lieu des 19 milliards déboursés.
A ce niveau, qu’il nous soit permis de rappeler les questions que nous avons réitérées dans notre réplique au droit de réponse de la cellule de communication de l’AIBD (voir notre édition de ce vendredi 12 avril 2024).
Pourquoi, à deux jours de l’élection présidentielle, l’AIBD a-t-il pris cette décision soudaine et procédé à la signature de ce contrat ?
Quels termes spécifiques ont étéinclus dans ce contrat et quelles sont les implications juridiques et financières pour les parties concernées, notamment l’AIBD et la société de handling 2AS ? L’AIBD a-t-elle versé le montant convenu pour l’acquisition de 2AS ? Et si oui, quelles sont les sources de financement utilisées ?
Comment s’est déroulé le processus d’appel d’offres pour l’achat des équipements de handling, et quelles mesures ont été prises pour garantir l’équité et la conformité aux règles d’approvisionnement public ? à qui appartient la société qui a passé la commande des équipements pour 2AS au nom d’un GIE ? Y avait-il d’autres entreprises sénégalaises en lice lors de cet appel d’offres, et si oui, quelles sont les raisons pour lesquelles elles n’ont pas été sélectionnées ? Pourquoi Air Sénégal S.A. n’a-t-elle pas été considérée pour prendre en charge la gestion de 2AS, en vue d’assurer une uniformisation de la gestion aéroportuaire, conformément aux pratiques internationales ?

Malgré une évaluation initiale de 2AS entre 5 et 6 milliards(selon le mode d’évaluation), la transaction serait finalement conclue à 19 milliards. Cette disparité soulèvedes questions sur la justification du prix d’achat et sur d’éventuelles
irrégularités dans le processus devente. Encore une fois, les nouvelles autorités gagneraient bien à mettre leur nez dans cette acquisition à milliards qui paraît pour le moins nébuleuse !

Zaynab SANGARE, Le Témoin


Abdoulaye Thiam de Computer Land, Intouchable Malgré un Scandale de 9 Milliards de F CFA


Dans les coulisses du dernier rapport explosif de l'Inspection Générale d'État (IGE), une figure émerge avec éclat : Abdoulaye Thiam, le patron de Computer Land. Ce nom, désormais sur toutes les lèvres, est associé à un contrat de 9 milliards de F CFA passé dans des conditions extrêmement douteuses avec l'Agence de l'informatique de l'État (Adie). 

Une Affaire Scabreuse

Selon les révélations de Libération, les faits sont accablants. Thiam aurait remporté ce marché colossal en contournant les procédures normales et en entretenant des relations plus que suspectes avec des membres influents de l'Adie. La transparence, pilier de la gestion publique, semble avoir été sacrifiée sur l'autel des intérêts personnels.

Loin d’Être Inquiété

Mais ce qui frappe encore plus fort que les malversations alléguées, c'est l'impunité dont semble jouir Abdoulaye Thiam. Alors que la logique voudrait qu'une enquête judiciaire soit immédiatement déclenchée, il apparaît que Thiam reste étonnamment serein. Pire encore, il continue de fréquenter des événements publics de haute importance sans la moindre gêne.

Une Apparition Déconcertante

Lors de la récente cérémonie de remise des prix du Concours général, Thiam a été vu non seulement parmi les invités, mais il était également au cœur des festivités. Des vidéos le montrent discutant librement avec des personnalités influentes, apparemment non affecté par les scandales qui l’entourent. De manière ironique, c’est lui qui a remis des ordinateurs aux lauréats, un geste qui résonne étrangement au vu des accusations portées contre lui.

Un Réseau de Soutien Solide

Ce traitement de faveur soulève des questions inquiétantes sur les rouages du pouvoir et les réseaux d'influence en jeu. Comment se fait-il que malgré des preuves apparemment accablantes, Abdoulaye Thiam puisse non seulement échapper aux poursuites, mais aussi continuer à prospérer publiquement ? Qui le protège, et pourquoi ?

Vers une Justice Selective ?

Le cas d'Abdoulaye Thiam de Computer Land met en lumière une possible justice à deux vitesses, où certains individus, grâce à leurs connexions, semblent au-dessus des lois. Les autorités en charge de l'application de la justice devront répondre de cette situation alarmante pour restaurer la confiance du public.

En attendant, Abdoulaye Thiam reste libre, plus que jamais, défiant toute logique et mettant à mal les efforts de lutte contre la corruption.











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